Sur le papier, le portage salarial a l’air formidable. Rappelons que son concept repose principalement sur le fait de confier les démarches administratives à une société spécialisée sans avoir même à disposer d’un numéro de SIRET. Ainsi, pour démarrer, l’indépendant doit simplement signer un contrat avec l’entreprise de portage salarial et celui-ci se verra verser un salaire chaque mois. Dans cet article, nous allons d’abord nous intéresser aux avantages liés au statut de porté puis nous évoquerons les inconvénients.
La flexibilité d’un travailleur indépendant et la protection d’un salarié
Une fois que vous avez signé un contrat avec l’entreprise de portage salarial, vous bénéficiez toujours d’une grande autonomie dans votre travail. En effet, il n’y a pas de contraintes particulières, si ce n’est d’avoir un revenu suffisant chaque mois pour être en mesure de gérer les coûts (nous y reviendrons après). Ainsi, vous êtes libre de choisir vos clients et de négocier vos tarifs comme bon vous semble.
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De plus, pendant votre activité de portage, vous cotisez normalement à l’assurance chômage comme avec le salariat classique. Il y a bien sûr quelques conditions à respecter, mais rien d’insurmontable si vous choisissez une entreprise de portage salarial qui est à votre écoute. Bien entendu, vous cotisez aussi pour la retraite et vous bénéficiez de l’assurance maladie et du congé parental.
Un statut pas réservé à tout le monde et qui peut être coûteux
Il faut savoir qu’historiquement, le portage salarial s’est popularisé dans les années 2000 auprès des cadres séniors souhaitant lancer leur activité professionnelle indépendantes en conservant les mêmes avantages que le salariat classique. Autant dire qu’il faut avoir de solides revenus à la base et que les entreprises de portage salarial n’acceptent pas n’importe qui.
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Pour être plus précis, si vous n’êtes pas capable de facturer au moins 300 euros par journée travaillée, passez votre chemin. Certaines sociétés prélèvent en plus jusqu’à 15% du chiffre d’affaires, autant dire qu’il faut avoir les moyens !