De nos jours, le sujet des déchets industriels est sur toutes les lèvres puisqu’il est une source de pollution et de gaspillage qui pose de nombreux défis environnementaux et économiques. Si vous avez suivi l’actualité, vous probablement entendu parler de la Chine qui s’est mise à refuser l’importation de déchets plastiques. Il est ainsi devenu nécessaire de valoriser nos déchets puisqu’on ne peut plus se permettre de les exporter en masse. Mais quelles sont les pistes de réflexion autour de ce sujet actuellement ?
La valorisation matière
Il s’agit d’un type valorisation qui se rapproche le plus du concept du recyclage. En effet, avec la valorisation matière des déchets industriels, on va les réutiliser ou les recycler pour créer de nouveaux produits ou bien des matières premières secondaires (MPS). Par exemple, les métaux, le verre, le papier, le plastique ou le bois peuvent être triés, broyés ou encore fondus. On les intègre par la suite à des filières industrielles.
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Bien sûr, on essaie de mettre en place des processus de transformation peu énergivores. Car si l’énergie nécessaire pour recycler une matière donnée est trop importante, on ne réduit pas vraiment nos émissions de gaz à effet de serre !
La valorisation énergétique
C’est le type de valorisation qui est souvent appliqué dans les pays d’Asie de l’Est à l’instar du Japon. Il s’agit principalement de brûler les déchets industriels afin de produire de la chaleur ou encore de l’électricité. Il est également possible de produire du biogaz ou des biocarburants via ce biais. La valorisation énergétique permet ainsi de réduire notre dépendance aux énergies fossiles comme le pétrole.
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Toutefois, celle-ci possède à côté un défaut embêtant pour les entreprises souhaitant être vertes : la pollution produite lors de la combustion est loin d’être nulle. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de matières plastiques. C’est pourquoi on la propose davantage comme solution alternative.
